Un affiche magnifique pour bien représenter ces "grands" championnats d'Europe qui réunissaient le tir aux clays et toutes les disciplines ISSF à balles.
Photo: Rodolfo González
Villarroel
|
Las Gabias, Espagne, 12 au 20 Juillet 2007
L’Espagne,
l’Andalousie en particulier, a obtenu le privilège d’organiser les
« grands » championnats d’Europe 2007 grâce à la construction des
magnifiques installations de « Las gabias ». Ce complexe figure
désormais parmi les plus complets du monde où l’on peut tirer toutes les
disciplines ISSF, olympiques et mondiales, à balles comme aux clays.
Le
stand de tir à 300 mètres était en cours de finition lors de la cérémonie d’ouverture !
La
surface nécessaire, les précautions environnementales et le respect de
l’éloignement des nuisances sonores de toute habitation ont fait que cet
ensemble est à 30 minutes d’autobus de la ville de Grenade, dans les premiers
contreforts de la « sierra Nevada » et, disons le simplement, un peu
dans le désert des westerns spaghettis de Sergio Leone !
Des
terres arides, à faible valeur immobilière, seront sans doute les conditions de
construction pour les stands de tir de l’avenir…
Reconnaissons
à ceux qui furent nos hôtes le mérite d’avoir construit ce complexe sportif
« Juan Carlos Ier ». Le « Home club » dispose de 20
chambres, de restaurants et cafétéria, de salles diverses (réunions, bureaux,
presse, magasin, etc.), avec une remarquable qualité de fabrication, une
disposition conviviale (sans oublier les plans inclinés pour la circulation des
moins valides) et le tout sous air conditionné. Là-bas, c’est une obligation
afin de supporter les 36° de l’extérieur.
Toutes
les cibleries sont électroniques de marque SIUS ASCOR (fournisseur des JO),
avec une équipe de maintenance sur place et de superbes installations
complémentaires audio-visuelles. Le seul stand des finales, 15 lignes à 25 et
50 m, ferait le bonheur de notre petit pays !
Le
logement et la restauration, les rotations de navettes avec la ville, la
distribution des résultats étaient parfaits. L’encadrement de la « guardia
civile » sécurisait l’ensemble et celui des nombreux volontaires était
empreint de sympathie. Seuls les grincheux irréductibles pouvaient déceler
parfois un petit flottement dans l’organisation, mais la tâche était
véritablement gigantesque.
En
TIR SPORTIF, la participation européenne représente pratiquement l’ensemble du
plus haut niveau mondial, une nation « montante » comme la Chine
exceptée.
Les
grandes nations sportives ne s’y trompent pas et envoie aux championnats
d’Europe des équipes affûtées, avec tout l’accompagnement nécessaire à de
hautes performances : entraîneurs, coaches, médecins, diététiciens, kinés,
masseurs, armuriers…
La
Finlande, l’Ukraine, la Russie, l’Allemagne (…) l’Italie étaient venues en
force.
La
France, avec une équipe très encadrée comme décrit ci-dessus, remporte 17
médailles et 4 quotas olympiques.
Avoir
participé à cet événement nous à permis de venir jouer dans la « cour des
grands », observer et apprendre beaucoup (même si c’est avec une pointe de
jalousie), et participer au concert sportif des nations. Même avec une très petite équipe et des résultats en proportion de ses modes de préparation, exception faite du junior Julien Pirson au pistolet libre qui se hissa en finale,la Belgique a eu droit, comme les autres nations, au cavalier porteur de drapeau.
|